Les livraisons de lait bio ont été nettement supérieures à celles de l‘année précédente en avril et sont restées élevées jusqu‘à la mi-mai. Ces dernières semaines, l‘offre a toutefois sensiblement diminué – en raison du début relativement précoce de la saison d‘alpage. Même si nous avons pu exporter une grande partie des pics de lait bio via nos partenaires, nous n‘avons pas réussi à atteindre l‘objectif de marge contributive visé au premier semestre en raison de l‘écart de prix avec l‘UE. De plus, les besoins financiers pour le déclassement du lait écrémé, invendable sur le marché bio, ont été estimés plus élevés jusqu‘à fin 2025. Pour couvrir ces coûts, la contribution au déclassement a été augmentée. Dans ce contexte, une correction des prévisions de prix s‘impose. Il n‘est pas encore possible d‘estimer si les livraisons estivales élevées permettront vraiment de détendre la situation en ce qui concerne la disponibilité du lait. Le lait bio dépend fortement du niveau des fourrages de base et de la météo. Dès que plusieurs jours de canicule se succèdent, nous le ressentons immédiatement.