Les livraisons se rapprochent du pic laitier que nous attendons dans les semaines à venir. Jusqu'à présent, nous avons trouvé des débouchés pour tout le lait, bien que nous ayons parfois été mis à contribution pour déclasser de grandes quantités de lait de non-ensilage en raison des faibles quantités attribuées aux différentes variétés.
La situation du marché en Suisse est globalement stable et le prix indicatif reste inchangé. Néanmoins, la pression des importations s'est accrue, car les prix internationaux continuent de baisser. Nous nous attendions depuis longtemps à ce que le creux de la vague soit atteint, mais les prix des matières premières sur le marché mondial ont continué à baisser. Le point le plus bas pourrait toutefois être atteint si l'on se base sur le Global Dairy Trade, qui a clôturé mi-avril sur une note positive (+3%) pour la première fois depuis longtemps. Les prix du lait écrémé en poudre, qui ont nettement augmenté de 7%, ont été particulièrement réjouissants. Il a également terminé une nouvelle fois sur une note positive de 2,5% lors de l'événement de début mai.En revanche, les prix à la production dans l'UE continuent de baisser. De ce fait, le LTO+, le prix minimum du lait transformé en fromage pour l'exportation, est actuellement toujours à un niveau élevé de 65,6 ct. C'est presque 10 centimes de plus que le prix B actuel. De janvier à février, le prix LTO a toutefois également baissé de -2,5 € cts et il devrait continuer à baisser pendant les mois de printemps où le lait est abondant.
Néanmoins, nous sommes encore optimistes pour le second semestre. Nous nous attendons à ce qu'à partir de l'été, la disponibilité des matières premières redevienne un sujet d'actualité, en particulier au niveau international, et qu'elle puisse faire monter les prix. Nous nous attendons donc à un niveau de prix similaire à celui de 2022 sur l'ensemble de l'année.
Plus d'informations dans la vidéo de marché d'avril :