Nous avons atteint le pic des livraisons début mai. Nous tablons désormais sur une certaine stabilité des volumes jusqu’à la montée à l’alpage, synonyme de nouvelle baisse des livraisons.
Climat de consommation incertain
Contre toute attente, cette année, une certaine nervosité était à nouveau perceptible lors de l’attribution des quantités de lait. Et pour cause : le pic laitier a concordé avec une baisse de la demande intérieure. Les incertitudes liées à l’actualité mondiale et les hausses de prix en découlant pèsent sur les consommateurs. Par conséquent, ces derniers se tournent de nouveau vers des produits bon marché et délaissent les produits de marque. Ce phénomène touche aussi particulièrement l’Allemagne, l’un des principaux pays d’exportation pour les fromages de nos clients. Cette situation a entraîné une légère hausse du volume de lait disponible pour le beurre et donc des stocks de beurre.
Stabilisation des prix internationaux à un niveau élevé
Les prix de la poudre de lait entier et du beurre n’augmentent plus depuis quelque temps. Les prix de la poudre de lait écrémé se stabilisent désormais également et enregistrent une légère baisse, tout en restant à un niveau très élevé. Début mai, le Global Dairy Trade Index cotait pour la quatrième fois à la baisse, mais cette fois de façon plus prononcée que les jours précédents. L’indice du Global Dairy Trade n’en reste pas moins élevé.
Forte hausse
Dans l’UE, les prix à la production restent toutefois en forte hausse. La différence avec le prix bio s’élève actuellement à seulement 5 centimes et selon certaines estimations, le prix conventionnel pourrait même dépasser le prix bio.