À Eptingen (BL), Hansjörg Schmutz gère en famille une ferme laitière comptant 44 vaches en stabulation entravée. L’élevage est le deuxième pilier de son exploitation.
Dès que l’on s’approche de l’aire de sortie, des vaches rouges et noires s’avancent, curieuses. Hansjörg Schmutz les caresse en expliquant avec fierté : « Nos animaux sont très attachés à notre famille et nous font confiance. Cela caractérise notre élevage ». Il gère à Eptingen (BL) une exploitation familiale typique. Sa femme, Thérèse, le seconde partout où c’est nécessaire et leur fille Anja, enseignante et conseillère à plein temps à Liebegg, assure le service à la ferme les week-ends et aide ses parents lors des pics de travail, en fin de journée. Depuis plus de 30 ans, Hansjörg forme des apprentis, comme Christian qui vit et travaille à la ferme cette année.
L’élevage, un pilier essentiel
« Nos apprentis viennent chez nous parce qu’ils aiment les vaches et la traite », raconte Hansjörg. Son exploitation repose sur deux piliers : la production laitière et l’élevage. Chaque année, il vend une quarantaine d’animaux, surtout à ses gros clients habituels. Le marché recherche une performance laitière élevée, de bonnes teneurs et des caractères fonctionnels, tels que la santé du pis et des onglons. « Nous visons des animaux avec une bonne morphologie. Grâce à leur docilité et aux différents systèmes de stabulation utilisés pendant l’élevage, nos bovins s’habituent très bien sur toutes les exploitations », explique Hansjörg.
La stabulation entravée gage de calme
L’étable compte 44 vaches en stabulation entravée. Un principe souvent critiqué à tort selon lui car les deux systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients. « Comme nous vendons beaucoup d’animaux et que le troupeau se renouvèle sans cesse, la stabulation entravée est idéale. Elle nous permet de maintenir le calme et présente aussi des avantages en termes d’émissions. »
Les effets étonnants de l’Agolin Ruminant
La famille Schmutz s’engage volontiers en faveur du climat et apprécie que mooh en fasse autant avec ses producteurs. Depuis décembre, de l’Agolin Ruminant est ajouté au fourrage. « Notre expérience est positive jusqu’à présent. La consommation de matière sèche et la production laitière ont augmenté », observe Anja. Hansjörg ajoute : « Nous ne voulons pas que l’État nous dicte tout et préférons avoir nos propres initiatives. C’est possible avec le programme climat de mooh. »
L’union fait la force
Convaincue que les producteurs doivent allier leurs forces, la famille Schmutz a rejoint mooh dès sa création. La transparence et la proximité avec les paysans sont primordiales. « Au conseil d’administration de mooh siègent des agriculteurs qui comprennent les situations et les préoccupations des membres. Ça met en confiance », conclut Hansjörg.
