La demande en lait PER de non-ensilage est plutôt faible. Ceci s’explique principalement par le fait que beaucoup de nos clients ont des fournisseurs directs et que pour le moment, ils n’ont pas besoin de quantités supplémentaires. Pour ce qui est de la situation du marché des fromages, celle-ci varie. En Suisse romande, l'ambiance est positive pour le Gruyère, tandis qu'en Suisse orientale, une certaine réserve se fait ressentir pour l'Appenzeller et l'Emmental.
Concernant l'augmentation du prix indicatif, la mise en œuvre a déjà eu lieu pour le lait PER d'ensilage. Nous saurons bientôt quand et de combien sera l’augmentation du prix pour les différents fromages. Une fois cela connu, mooh procédera à la mise en œuvre de cette augmentation au niveau de la vente. Nos clients craignent une baisse des ventes, surtout pour l'Appenzeller et l'Emmentaler. Les stocks de ces deux sortes sont déjà élevés et des restrictions de production sont en vigueur. Il n'est donc pas certain que l'augmentation des prix puisse être appliquée sur le marché, surtout à l'exportation.
Pour mooh, il est clair que les prix du lait de non-ensilage doivent également être revus à la hausse. En effet, là aussi, l'augmentation des coûts des intrants doit être compensée. En outre, la différence par rapport au prix du lait d'ensilage doit être maintenue, car celle-ci se justifie en raison des coûts de production plus élevés.
Les prévisions de prix actuelles (mai à septembre) ne tiennent pas encore compte de l'augmentation du prix indicatif. La prévision adaptée sera probablement disponible dans le prochain bulletin d’information.