Dans la dernière Info Producteurs, nous avons montré que l’écart de prix entre la Suisse et l‘UE augmentait sensiblement. C‘est pourquoi l’écart de prix ne peut plus être entièrement compensé par les fonds de l‘IP Lait. Les fonds sont limités et la compensation est plafonnée à 25 centimes/kg de lait. Les fabricants de produits dits de la loi chocolatière tentent donc de compenser la différence supplémentaire par des adaptations du prix supplémentaires ou des déductions. mooh accepte de telles exigences lorsqu‘il s‘agit de compenser les prix du lait à la production plus élevés en Suisse, dans le but de préserver les canaux de vente.
Regarder de près !
Cependant, nous constatons actuellement que certaines exigences sont parfois nettement trop élevées et ne compensent pas seulement l’écart de prix du lait. Il s’agit plutôt d‘obtenir des marges de transformation plus élevées au détriment des producteurs. De notre point de vue, il est définitivement inopportun qu‘un transformateur qui exporte 10 % de son lait via des produits de la loi chocolatière applique une déduction commerciale de 2 centimes/kg sur l‘ensemble de la quantité de lait. Cela correspondrait à une déduction commerciale de 20 centimes/kg sur la quantité exportée, en plus des 25 centimes/kg du fonds – ce qui équivaut, au total, à un soutien de 45 centimes/kg. La différence de prix du lait entre la Suisse et les pays voisins n‘est pas si importante. Nous souhaitons donc que les fournisseurs directs des PMO examinent eux aussi de manière plus critique des exigences de ce type.