Les livraisons sont en net recul depuis la mi-mai, tant chez les producteurs mooh que, nous dit-on, dans d'autres fromageries. Cela s'explique par le temps froid et humide et par le fait que les stocks de fourrage sont désormais très limités dans certaines étables. D'un côté, c'est positif pour le marché si celui-ci est un peu soulagé par des quantités plus faibles. Les premières demandes de petites quantités supplémentaires sont déjà arrivées. Mais d'un autre côté, les variétés sont toujours très limitées et il n'y a que très peu de fromage.
Nous nous attendons donc à ce que l'offre et la demande se rapprochent à nouveau au cours de l'été, lorsque les quantités diminueront et que nous recevrons de petites demandes de lait supplémentaires. Mais nous ne nous attendons pas à une disponibilité très limitée cet été. En ce qui concerne les variétés, il y a peu d'espoir que les attributions augmentent sensiblement. Toujours est-il qu'avec la baisse des quantités, la dépendance vis-à-vis des prix internationaux et du prix industriel diminue, ce qui fait que la différence avec le prix du lait d'ensilage augmente à nouveau. Celle-ci n'était parfois plus que de 3 centimes durant les mois de printemps et dépasse à nouveau nettement les 5 centimes.
Graphique (en allemand)
