Dans le secteur du lait d'ensilage PER, nous continuons à enregistrer une hausse saisonnière des volumes. En revanche, la demande est faible. Il en résulte une augmentation des quantités B, car les ventes en Suisse sont faibles et il y a moins d'exportations de produits de la loi chocolatière. Les ventes de fromage sont également en baisse. La situation est encore compliquée par la réduction des quantités transformées par certains transformateurs en raison de nouvelles orientations stratégiques et de problèmes économiques. Cela entraîne une baisse des capacités de transformation. Les livraisons élevées, les faibles ventes et les capacités réduites font que la mise en valeur des pics laitiers de ce printemps est très difficile.
Augmentation des stocks
La faiblesse des ventes et l'augmentation des volumes entraînent également une hausse des stocks de beurre et de poudre de lait. En ce qui concerne le beurre, nous pensons aujourd'hui que les stocks diminueront après l'été et jusqu'à la fin de l'année. En ce qui concerne la poudre de lait, c'est-à-dire les protéines, il y a actuellement un excédent de poudre de lait écrémé qui doit être exporté. Il s'agit de lait de catégorie B. De plus, il existe encore d'anciens stocks de poudre datant de 2023 qui sont maintenant mis sur le marché en raison de leur durée de conservation limitée. Cela fait pression sur le prix.
La constitution de stocks au printemps, qui a lieu chaque année pour utiliser les pics de lait, mobilise toujours beaucoup de capital. Ce printemps, il apparaît que tous les transformateurs ne sont plus en mesure de financer eux-mêmes cette opération. Nous sommes en train d'étudier une solution sectorielle pour que le prix ne s'effondre pas.