Avec l’arrivée du printemps, les livraisons de lait sont reparties à la hausse en Suisse. En avril et au début du mois de mai, les quantités livrées par les producteurs de mooh sont légèrement supérieures à celles de l’année précédente.
Normalisation de la demande
En Suisse, la forte demande de lait et de beurre du commerce de détail s’est à nouveau normalisée après Pâques. La tendance à faire des réserves est passée. Ce recul de la demande se ressent pour toutes les sortes de lait. En raison de l’augmentation des livraisons et de la normalisation de la demande, on trouve de nouveau sur le marché du lait de restriction provenant des fromageries. On constate aussi un lent retour à la normale dans le secteur HoReCa (hôtels-restaurants-catering) depuis début mai. La demande est à nouveau en hausse après l’effondrement presque total de ce segment à la suite du confinement.
Influence négative du marché international
Contrairement à la Suisse, l’UE a enrengistré une forte chute des prix du lait en raison de la crise. Ce recul a entraîné une baisse du prix indicatif de l’IP Lait pour le lait B, qui est passé de 55 ct./kg en mars à 48.2 ct./kg en mai. Le segment B comprend notamment le lait transformé en beurre pour le marché suisse et celui transformé en poudre de lait écrémé ou en protéine lactique pour l’exportation. Même si la pénurie de beurre en Suisse a permis une hausse du prix de la crème destinée à la fabrication de beurre au 1er juillet, la baisse internationale des prix de la protéine ne sera pas compensée. Vous trouverez ici plus d'informations sur le marché international.
L’objectif de mooh est de pouvoir verser au moins le même prix de base pour le lait d’ensilage PER au deuxième semestre 2020 qu’en 2019, malgré une forte dégradation du marché international. Avec le supplément de durabilité, les prix effectivement versés seraient ainsi supérieurs à ceux de l’an dernier.