La famille Rubin gère une exploitation laitière à Bubikon (ZH). Propriété de la famille depuis plus de 100 ans, cette exploitation compte aujourd’hui 65 vaches Holstein. Les Rubin sont membres de mooh depuis le début et apprécient les échanges simples et directs avec la gérance.
Tout autour de la ferme, une verdure luxuriante et un ciel gris : ce printemps, la ferme de Bruno Rubin à Bubikon (ZH) ressemble aussi à ça . Malgré tout, en cette fin mai, l’agriculteur se réjouit : « Nous n‘avons pas eu une goutte aujourd‘hui et nous avons pu rentrer notre fourrage hier dans de bonnes conditions », explique-t-il avec soulagement. La météo de ce printemps a été compliquée. Grâce à son parc machines, il a été flexible dans ses récoltes et a pu tout faire à temps.
Déjà la quatrième génération
Bruno Rubin a appris à travailler sur des tracteurs Renault en tant que mécanicien agricole et cela se ressent dans son parc de véhicules. « J‘apprécie ces vieux tracteurs. Si quelque chose tombe en panne, je peux facilement le réparer moi-même, ce qui me permet de maîtriser mes coûts », explique Bruno. Il a suivi une deuxième formation d’agriculteur, puis l‘école de chef d‘exploitation du Strickhof. Aujourd‘hui, les Rubin sont la quatrième génération à gérer ce domaine en mains familiales depuis plus de 100 ans. La production laitière est pratiquée depuis toujours sur cette exploitation qui compte aujourd‘hui 65 vaches après s’être constamment agrandie.
Participer à des programmes
En 1972, la famille avait opté pour la race Holstein avec trois voisins, ce qui en fait plutôt un cas exotique dans la région du Pfannenstiel. « Pour nous, ce changement signifiait à l‘époque plus de lait avec moins de vaches », explique le père, Hanspeter. Jusqu‘à aujourd‘hui, la famille est très satisfaite du passage à la Holstein. La moyenne d’exploitation s’élève à près de 10‘000 kg par vache. La famille Rubin participe à la fois au modèle de planification et au programme climat de mooh : « Pour nous, le calcul est simple en ce qui concerne ces deux programmes : ils nous permettent de gagner de l‘argent, donc nous participons », explique Bruno Rubin.
Discussions directes avec mooh
La famille Rubin exploite 40 hectares, principalement des prairies, mais aussi des cultures fourragères de blé et de maïs. En plus de cela, Bruno Rubin épand du lisier en tant qu‘entrepreneur de travaux agricoles. Mais c‘est le lait qui génère la majeure partie des rentrées : « L‘idée de mooh de regrouper le lait et de le vendre de manière indépendante dynamise le marché du lait », affirme Hanspeter. « Les producteurs de lait qui livrent à d‘autres acheteurs devraient remercier mooh de faire monter les prix », ajoute-t-il. Hanspeter et Bruno Rubin estiment bien entendu que le prix du lait devrait être plus élevé. Mais ils sont satisfaits de la coopérative mooh. « Je peux dire directement à René ce que je pense, parfois de manière critique, et il s‘ensuit toujours une discussion intéressante et de qualité – ce que j‘apprécie beaucoup“, conclut Hanspeter.